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grand huit

  • LE MAIRE DE VANVES JOUE LES LOBBYISTES POUR LE PRESIDENT DE LA SGP TRES SILENCIEUX

    Alors que l’ensemble des réactions démontrent à mi chemin du grand débat public sur le Réseau Automatique du Grand Paris (RAGP) dit Grand Huit et Arc Express que les franciliens souhaitent arriver à une complémentarité des deux tracés et que l’on s’occupe d’abord des lignes RER, certains ont décidé dans chaque bord, à droite pour le RAGP, à gauche pour Arc Express, d’en faire une bataille politique et idéologique. Et ce fut le cas mardi soir à Issy les Moulineaux qui accueillait une réunion de proximité et  d’information sur le RAGP, c’est à dire dans la ville d’André Santini, président de la SGP (Société du Grand Paris).

     

    L’intervention de Bernard Gauducheau, envoyé sûrement en service commandé, qui avait demandé de prendre la parole le premier après l’exposé du Maitre d’Ouvrage, la SGP, donnait vraiment cette impression, après après un « Va-y Berrnard » lancé dans la salle du PACI. « 2éme ville de la circonscription d’André Santini, Vanves est très fier de l’avoir vu prendre la tête de la SGP » a-t-il lancé d’emblée – alors que des sifflets retentissaient dans la salle,  en expliquant qu’il avait consulté la population (au travers des réunions de quartiers), et les élus puisque le Conseil municipal a donné son avis, et que tous, bien sûr, penchaient pour un réseau comme celui de la SGP ( ?). Et de revenir sur le souhait de Vanves d’avoir une station entre Les Moulineaux (au niveau du T2 et d’Auchan) et Châtillon (au terminus des lignes 13 et T6), au niveau de la gare Clamart SNCF en correspondance avec Paris-Montparnasse/Versailles Chantiers pour desservir un bassin de population de 20 000 habitants avec le nouveau cyber-éco-quartier du Fort d’Issy. Et de conclure : « La SGP nous propose de franchir un grand pas pour l’avenir ». Il était tout à fait dans la lignée de son mentor qui avait déclaré en ouvrant cette réunion : « Ma position est particulière en tant que Maire d’Issy les Moulineaux mais aussi président du Conseil de Surveillance de la SGP qui vient présenter comme maître d’ouvrage ce grand projet…La nouveauté est que l’Etat a pris ses responsabilités en portant un projet. On ne peut pas rater cette occasion. Il n’en existe qu’une par génération. Il ne faut pas laisser passer le train ».

     

    Mais voilà, beaucoup de choses ont évolué depuis le début du Grand Débat et surtout du remaniement ministériel tant attendu et annoncé, vers un projet commun aux deux tracés comme le souhaitent les franciliens et beaucoup d’élus. Le nouveau ministre de la ville chargé du dossier du Grand Paris, Maurice Leroy fait plancher actuellement un groupe de travail constitué des principaux protagnistes de ce débat sur la proposition faîte par le président de la Région le 15 Novembre dernier qui consiste à prévoir en complément des tracés d’Arc Express la desserte de territoires stratégiques comme l’Est Parisien, des aéroports et leurs pôles emplois avec reprise du projet CDG Express, et bien sûr de Saclay. « Elle a permit à Matignon  de trouver un échapatoire au projet « Blanc » (ex-ministre du Grand Paris) » selon l’entourage de JP Huchon.

    Seul la SGP tient mordicus à son projet comme l’ont constaté les participants au débat à Issy les Moulineaux, où rares étaient les défenseurs du RAGP en dehors des élus de GPSO, et des Santini’s Boys. Le débat a tout d’abord tourné autour de la futur station prévu pour l’instant aux Moulineaux au niveau de la tête du Pont de Billancourt en correspondance avec le T2, et une autre que des isséens demandent à la place Léon Blum en correspondance avec la ligne C du RER (au niveau du fameux viaduc), sachant que « les élus isséens se sont montrés très ouvert sur le choix de l’implantatiion d’une gare » selon un membre de la CPDP. Certains en ont profité pour reparler du prolongement de la ligne 12 jusqu’à cette place Léon Blum, et même non seulement jusqu’aux Moulineaux que l’Ile Seguin avec correspondance avec la ligne 9. Mais au fil des discussions, beaucoup ont insisté sur la desserte des Hauts d’Issy comme le maire de Vanves, avec le futur Cyber-Eco-Quartier du Fort, pour désenclaver ce site, avec cette gare de Vanves-Clamart, surtout après l’échec du téléphérique (souhaité par beaucoup d’isséens) mais qui a eu le mérite de poser le débat.

     

    Au fil des interventions le projet de RAGP a pris du plomb dans l’aîle. Extraits : « Il faut répondre d’abord à l’urgence des transports au quotidien, ensuite  penser aux transports du futur » selon un élu Vert qui invitait à une synthése des deux projets avec celui des architectes (qui proposent de construire cette rocade en aérien sur l’A86.). « Il faut prendre les meilleur des deux » selon un élu PC. « Arc Express ce sont des stations plus proches et un meilleur équilibre des liaisons entre banlieues » selon un élu PS. « Arc Express semble plus cohérent car il est connecté avec toutesles lignes existantes. Voulez-vous de la vitesse ou désenclaver certains secteurs enclavés » a demandé un représentant de l’association ACTEVI. « L’une des difficultés est justement de rapprocher ces deux projets car ils sont aux extrêmes, vitesse ou proximité » reconnaissait un membre de la CPDP. « N’avez-vous pas envisagé alors des trains express et omnibus » - « C’est cher car il faut doubler les voix » - « Mais cela se fait à l’étranger ! »…

    Au fait, tous ces intervenants, même parmi les plus proches d’André Santini qui sont montés au créneau devraient se souvenir d’une chose. Dés le départ, André Santini a affirmé qu’il chercherait à trouver une solution commune aux deux projets. Depuis qu’il a été nommé, il a gardé un silence total, sauf quelques interventions et petites phrases par-ci, par là. Jean Paul Huchon ne sait même pas (officiellement) comment André Santini a réagit à ses propositions qui intéressent le gouvernement. Aurait il perdu la main au profit du président Huchon qui méne la barque ?

  • LA NEIGE SEME LA PAGAILLE ET BLOQUE COMPLETEMENT VANVES, MAIS PAS LE CONSEIL MUNICIPAL

    Vanves hier après-midi était entièrement bloqué par la neige. Sans pneus à clous ou des chaînes, il était pratiquement impossible de rouler, notamment sur les rues pentues. Les principaux axes et carrefours étaient complétement bloquès, les véhicules avançant à pas très lents lorsque c’était possible, comme place de l’Insurrecton ou place de Lattre de Tassigny où un caméraman  de France 3 peut être, venu en voisin, filmait la rue Antoine Fratacci où les véhicules étaient enchevetrés. Et personne ne s’aventurait dans la fameuse côté de la rue Victor Hugo. Aucun bus à l’horizon, la RATP ayant cessé de les faire circuler depuis pratiquement midi, la place du Général Leclerc étant resté toute l’après-midi et la soirée deserté par ces « 58 ». Même le libraire d’à côté n’avait pas reçu Le Monde. « C’est toujours comme cela lorsqu’il neige. Je l’aurais demain matin » constatait il fataliste.  La seule solution était de devenir piéton sur des trottoirs qui començaient à devenir glissant, mais avec encore de la poudreuse par endroits.  Les enfants s’amusaient bien sûr, à coup de boules neige, alors que certains automobilistes s’enguelaient. Ceux qui habitaient trop loin, en grande couronne, préféraient rester sur place à leur travail, comme ce garagiste empêché de rentrer dans l’Essonne, la RN 118 ayant été fermé, ou ce boulanger qui a dormi prés de son fournil, car les hôtels affichaient déjà complet en milieu d’après midi.

     

    Le maire Bernard Gauducheau avait été prévenu par la Préfecture des Hauts de Seine de chutes de neige très sévéres jusqu’au début de soirée, ce qui s’est révélé exact. D’ailleurs il confiait qu’il roule toujours en cette période de l’année avec des pneus neige pour ne pas rester bloqué et intervenir sur place lorsqu’il y a une urgence. Les grilles du parc Frédéric Pic et autres squares avaient été fermés dés 13H/14H, et la ville s’était habillé de blanc, certains quarriers et rues en dehors des grands axes  prenant cet air ouaté et silencieux qu’impose ce manteau blanc. Il parait qu’un niveau record de neige a été battu à Paris, et peut être à Vanves : 11 cm de neige enregistré par la station de Météo France à Paris Montsouris, dans le XIVéme. Un niveau record qui n'avait été dépassé qu'en 1987, selon Météo France. « Pour retrouver des quantités de neige comparables à cet endroit, il faut remonter à mars 2005 ou alors janvier 1987 où on en avait eu encore plus » indiquait on  à Météo France. Le record absolu enregistré à Paris Montsouris date du 2 mars 1946 lorsqu'il était tombé 40 cm en une journée.

     

    Pourtant l’activité continuait à Vanves. Notamment avec un Conseil Municipal qui commença avec un peu retard, le temps que le quorum soit atteint, certains élus ayant été retardé par 3H de bouchons ou un train en retard. Alors que d’autres étaient restés dans leur bureau à l’autre bout de Paris, après une vaine tentative de prendre la route. 400 km de bouchons en Ile de France. Bernard Gauducheau l’a ouvert vers 19H20 en excusant l’absence de Bernard Roche, maire ajoint qui a perdu sa mére, et surtout en saluant « le rôle de cette famille pour Vanves ». Pour une rare fois personne n’était présent dans le public de cette séance sur laquelle le Blog reviendra au cour de laquelle le Conseil Municipal a donné son avis sur les réseaux de métro prévus autour de Paris (Arc Express et Grand Huit) qui font l’objet d’un débat public.

  • VANVES ET LES ROCADES DE METRO: ARC EXPRESS ET GRAND HUIT

    Vanves est concerné par le passage de ses deux rocades de métro qui auraient de toute façon une station au moins dans ou à proximité de notre commune. Occasion de rappeler la saga des rocades de métro dont ces deux projets qui devraient faire l’objet d’une enquête publique cet automne,  se sont inspirés

     

    Une note rapide (n°502 –Avril 2010) de l’IAU (Institut d’Aménagement et d’urbanisme) Ile de France rappelle la saga des rocades de métro de la Région Capitale : « De nombreuses lignes de rocade ont été conçus depuis 1976, mais aucune n’a vu le jour. Depuis 20 ans, deux notions continuent de s’opposer : la vitesse et la finesse de desserte » indiquent ses auteurs. Deux rocades ont été aménagés, raccordés au chemin de fer radial, dédiées aux marchandises mais ouvertes aux voyageurs : la petite ceinture bouclée en 1867 afin de relier les portes de Paris (39 millions de voyageurs au début du XXéme siécle) mais fermée aux voyageurs en 1934, et la Grande Ceinture terminée en 1886 et aménagée en arc de cercle à une distance de 5 à 20 km des limites de Paris qui sera utilisée pour les voyageurs jusqu’en 1939 alors que la banlieue est marquée par une extension pavillonnaire. « Leur offre limitée ne leur a pas permis de résister à l’arrivée du métro et de l’autobus pour la première et l’essor de la voiture pour la seconde ».

    A la suite du premier choc pétrolier (1973), un schéma directeur des transports en commun en site propre portant essentiellement sur des itinéraires de rocade est réalisé et une réouverture de la grande ceinture aux voyageurs est envisagée entre Satrouville et Val de Fontenay.  Le Schéma Directeur de 1976 prévoit la réalisation d’une radiale en proche banlieue maillant l’ensemble du réseau radial, et la mise en place de 3 liaisons tangentielles. « Il faudra attendre la dernière décennie du XXéme siécle pour voir la mise en service des premières liaisons banlieue à banlieue avec le tram Saint Denis-Bobigny, le bus en site propre Trans Val de Marne (TVM) ». Le Livre Blanc de 1990 point de départ du SDRIF de 1994, préconise la réalisation d’une rocade ferrée dans le bassin central pour mailler les lignes radiales qui donne lieu à deux projets aux philosophies différentes : La Rocade des Pôles (dénommée « Ring » ou « Interpôles ») proposé par la DREIF (Direction Régionale de l’Equipement), reliant les villes nouvelles avec une interstation de l’ordre de 3 km et une vitesse commerciale de 55-60 km/h.  Et Orbitale proposé par l’IAURIF dans la Petite Couronne avec une interstation de 1 km, qui se développe au niveau de la RN 186 dans le prolongement du tram Saint Denis-Bobigny. C’est ce dernier qui sera inscrit au SDRIF de 1994 en privilégiant la version Tram plutôt que Métro. Avec le lancement des liaisons tangentielles portées par les collectivités locales de Grande Couronne.

    14 ans plus tard, avec le SDRIF de 2008 la rocade Arc Express défendu par la Région reprend les mêmes caractéristiques fonctionnelles que la rocade Orbitale. Mais voilà, avec le projet de Grand Paris, le secrétaire d’Etat chargé du développement de la Région Capitale défend son projet de rocade ferrée de banlieue, le Grand Huit, « qui n’est pas sans rappeler dans sa philosophie et sa localisation le projet de « Rocade des Pôles ». Ainsi deux projets s’affrontent : « Le premier vise à faire enfin franchir à la banlieue dense un cap de desserte de sa population et de ses emplois comparable à celui franchi par Paris il y a cent ans avec le métropolitain. Le second veut encourager la création de futurs pôles économiques porteurs d’attractivités pour la Région Capital »